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20 octobre 2007

Commentaires

dan

Bravo M. Pilet. Votre critique de TSR et de la SSR est excellente et je n'hésiterai pas à recommander leur privatisation. Vu leur façon de traiter l'information, ils ne méritent pas la cédibilité que leur confère le statut de service public.
Cependant, SVP, continuez par votre autocritique (ou celle de l'Hebdo).

Carmen

Qu'on puisse avoir envie d'un chef, comme Guisan ou Blocher, ça je peux le comprendre. Mais qu'on veuille tout miser là dessus pour ne pas tomber dans la déchéance européenne, là je trouve qu'on inverse le sens de la réalité et qu'on s'enfonce dans l'obscurantisme le plus désastreux. Je préfère encore regarder les émissions sur la TSR et lire l'Hebdo.

Qu'en plus "l'intello" vienne encore dire que l'Europe c'est une affaire de soixant'huitards alors que les problèmes traités concernent d'abord l'économie, c'est un mensonge supplémentaire.

freddy

A noter que l'Hebdo, non content de livrer de faux sondages pré-electoraux, va jusqu'à publier les insultes du "Monde" et de "Libération" dans son zapping médiatique, disponible sur la plateforme des blogs.

La rédaction de l'Hebdo aurait voulu que la Suisse vote à gauche, la Suisse n'a pas obéi alors l'Hebdo insulte le peuple.

Bra-vo ! Quelle belle démonstration ! On s'en souviendra !

Intello

De toute façon, on peut dire ce qu'on veut de l'attitude des médias: même s'ils avaient traité la campagne autrement, Blocher et son parti auraient été plébiscités.

C'est un raz de marée qui vient des profondeurs et rejette le soixante huitardisme gnan gnan donneur de leçon et conformiste, dont, M. Pilet vous êtes l'incarnation. C'est le rejet aussi de l'européisme obtus des pseudos élites médiatiques, et c'est la colère, légitime, contre le reniement de la Suisse par les mêmes pseudos élites.

C'est la démocratie qui a parlé. Enfin!

Trop, c'est trop. La Suisse veut vivre indépendante et échapper au naufrage évident de l'Union Européenne, dans laquelle les pays avoisinnants sont englués et dont ils crèvent.

Il n'y a aucun "culte du chef" mais Blocher, c'est vrai, est secrètement adulé, un peu comme l'était le général Guisan en son temps, et pour les mêmes raisons: parce qu'il est le symbole de l'indépendance de notre pays.

Sans Blocher la Suisse ne serait plus un pays indépendant et elle se trouverait dans la même situation pitoyable que la France, l'Italie, l'Allemagne, l'Autriche: engluée dans les sables mouvants de l'Europe.

L'Europe aujourd'hui est synonyme de chômage de masse, marasme économique, mort des PME déficits abissaux, soumission à l'impérialisme américain et ses projets de guerres picchrocolines, hyper fiscalité et au bout du compte désespoir absolu pour les peuples qui sont emprisonnés dans ce machin déficient.

Plus la classe politique continuera de s'attaquer à Blocher, et plus l'UDC montera et plus les autres partis baisseront. C'est comme si un parti politique avait voulu insulter le général Guisan il aurait été balayé.

D'autre part on oublie toujours, et surtout dans ce blog, l'existence d'un référendum latent antieuropéen qui est là en permanence comme une toile de fond de la vie politique suisse.

Les politiciens de l'ex establishment, aujourd'hui balayé, PDC, PRD et PS, ont tellement envie de pouvoir promener leurs nullités à Bruxelles, qu'ils refusent de s'incliner de bonne foi devant la volonté du peuple de rester en dehors de ce machin désastreux.

Tant que ces ânes persisteront dans cette atitude suicidaire, leurs partis baisseront ou stagneront et l'UDC progressera. Si ces partis renoncaient une fois pour toute à l'Europe, ils retrouveraient probablement une bonne partie de leur électorat naturel qui les a quittés pour l'UDC.

Autre aspect: la baisse du PS. On peut y trouver toutes sortes d'explications. Mais il y en a une que je n'ai pas entendue dans les commentaires. C'est que pour la première fois les socialistes ne sont plus l'objet des compaisances et connivences de la pseudo droite bobo. Maintenant il y a un parti populaire qui combat le socialisme pour ce qu'il est: une mauvaise chose.

Et le résultat de ce week end démontre que quand on combat la gauche elle recule. Bien sur il y a aussi le succès des verts. mais les verts bénéficient de l'effet "réchauffement climatique". Ce n'est pas vraiment du à leur mérite. En plus les gains des verts sont moindres que les pertes du PS. Globalement la gauche recule.

Ce résultat est très réjouissant. Quel plaisir!

Et quel plaisir que ces salopards hypocrites qui avaient vraiment essayé d'éliminer M. Blocher avec des mensonges montés de toutes pièces (la soi disant "affaire Roschacher") se soient ramassés lamentablement et aient même apporté de l'eau au moulin de Blocher et son parti.

Le peuple a vu clair dans leur jeu et les a punis.

Serait-il trop demander à un commentateur comme Jacques Pilet de faire preuve d'un peu plus d'humilité et voir les réalités en face au lieu de ressasser les lieux communs d'une idéologie passée de mode.

JBS

Celui qui parle constamment du loup ne doit pas être surpris de le voir arriver...

freddy

Eh voilà.

Hystérie à l'Hebdo, frénésie dans tous les médias de Suisse, appels au boycot et aux manifestations anti-Blocher, et on termine avec un raz-de-marée en faveur de l'UDC.

La presse suisse est toujours aussi autiste et méprise toujours autant le peuple.

Les élections ne sont pas seulement un désaveu pour le PS. Elles démontrent aussi, clairement combien le rejet des médias par le peuple suisse.

Carmen

C'est vrai que le public en redemande, en pensant qu'enfin il y a là un sujet sérieux duquel s'intéresser, pour changer des émissions plus purement divertissantes, comme des films ou des compétitions sportives.
Et je tombe régulièrement dans le piège en pensant qu'il faut s'intéresser de ces phénomènes électoraux.
Le cocktail est toujours le même: les gagnants, les perdants, les sondages, etc.
C'est la grande messe au château, les gens s'y préparent à l'avance. Certains depuis 4 ans. Les journalistes, eux sont toujours là et font leur travail. Comme les banquiers qui votent à droite et les ouvriers qui votent à gauche, comme les étrangers qui ne votent pas.
Le problème c'est que qu'on se demande ce qu'il y a encore d'humain dans tout ça, c'est-à-dire de courageux et spontané, de créatif, de non programmé.

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